La méditation de pleine conscience améliore la résilience au stress selon des marqueurs biologiques

Un nouvel article de recherche confirme de précédentes recherches sur la réduction du stress observée biologiquement.

La méditation de pleine conscience augmente la résilience au stress comme le démontrent des changements dans des marqueurs biologiques, selon une étude financée par les National Institutes of Health (NIH) américains et publiée dans la revue Psychiatry Research le 26 janvier 2017.

Ils ont mené cette étude avec 89 participants souffrant d’anxiété généralisée (une tendance chronique à s’inquiéter de façon excessive) qui ont été assignés au hasard à participer, pendant 8 semaines, à une thérapie de réduction du stress basé sur la pleine conscience (MBSR) ou à un cours de gestion du stress incluant des conseils généraux sur l’alimentation, les habitudes de sommeil et d’autres sujets liés au bien-être. Les participants ne savaient pas quel groupe était d’intérêt pour les chercheurs.

Avant et après le traitement, les participants ont subi le test de stress social de Trèves, une technique expérimentale dans laquelle les participants sont notamment invités à prononcer un discours devant un public. (voir wikipedia en anglais)

Des échantillons sanguins ont été recueillis pour mesurer des marqueurs de la réponse de stress, à savoir les niveaux de l’hormone ACTH et des protéines inflammatoires IL-6 et TNF-α produites par le système immunitaire.

Dans le groupe de comparaison, la réaction de stress était légèrement augmentée du fait d’avoir à subir le test de stress une deuxième fois comparativement à la première. Mais dans le groupe de méditation, les marqueurs biologiques étaient considérablement réduits et les participants ont aussi ressenti une réduction du stress.

Source : La méditation de pleine conscience améliore la résilience au stress selon des marqueurs biologiques | Psychomédia

A noter, dans cette recherche, les participants avaient eu peu ou pas de biais d’espérance ou d’attente, car ils étaient tous affectés à un traitement, et on ne leur a pas dit quel était le traitement d’intérêt pour les chercheurs.

L’article de recherche dans Psychiatry Research : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165178116308472

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