Abandonner l’inessentiel et s’abandonner à l’essentiel

Au-delà du calme qu’elle peut procurer, la méditation de pleine conscience est un retour à l’essentiel, un retour à l’essence de la Vie.

Abandonner ce qui n’est pas essentiel

Ce retour à l’essentiel implique d’abandonner tout ce qui n’est pas essentiel. Pendant la médiation formelle, lorsque tout ce qui apparaît et disparaît, comme les sensations, les pensées, et tous les contenus de l’espace conscient, ne nous paraissent plus essentiels, nous pouvons les abandonner, sans réserve. C’est à la fois la présence vive à ce qui est et le non-attachement.

S’abandonner à ce qui est essentiel

Cela implique également de s’abandonner à ce qui est essentiel. C’est ce qui reste lorsque l’on a tout abandonné : « l’essence ». Notre « moi », c’est-à-dire le sentiment de soi individuel, se dissout naturellement dans ce qui ne peut disparaître : l’essence accueillante, consciente, à la fois vide et immédiatement remplie de l’expérience. En se familiarisant avec notre nature essentielle, nous goûtons le nectar. Nous nous reposons dans la plénitude naturelle de l’accueil inconditionnel. Quelle richesse indicible !

C’est ce qui constitue, depuis des siècles et des millénaires, la profondeur de la pratique méditative.

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